Zones, postures et muvements

Parmi les nombreux styles de combat se dégage un tronc commun :

a) Le corps est divisé en six zones :
    - zone prime : la tête,
    - zone seconde : bras et flanc droit,
    - zone tierce : bras et flanc gauche,
    - zone quarte : dos,
    - zone quinte : jambe droite,
    - zone sixte : jambe gauche.

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- les postures d'attente : les postures d'attente sont utilisées par les Jedi avant un combat : ils attaquent rarement en premier, préférant attendre que l'ennemi se décide à attaquer. Ils adoptent alors une posture leur permettant de voir, être vu, et parer toute attaque.

d) Il existe également quatre "mouvements Jedi" dans les combats au sabre laser :
- le jung : pivotement sur 180°, souvent utilisé pour les saï tok (voir 4 : Les blessures et désagréments dus aux combats au sabre laser).
- le sai : saut assisté de la Force contre une attaque aux jambes.
- le shun : tenu d'une seule main, le sabre tourne sur 360° pour gagner en vitesse (utilisé par la Forme VII).
- les su ma : rotations dans les 3 dimension de l'espace (utilisés par la Forme IV) :
--> le jung su ma : tournoiement sur soi-même (bas-haut)
--> le ton su ma : saut périlleux (avant-arrière)
--> le en su ma : roue (droite-gauche)

Les formes

Depuis la fondation de l'Ordre Jedi, sept formes standards de combat au sabre laser ont été développées dans des buts précis, chacune possédant sa propre philosophie. Elles furent tout simplement appelées Formes.

Un apprenti, après avoir appris pendant ses premières années d'instruction, les bases du combat au sabre laser grâce à la Forme I, étudie chaque Forme pendant une année ou deux, puis la Forme VI, ayant un statut particulier, pendant dix années.

Pour finir, il utilisera la Forme de son choix. Seule la Forme VII n'est pas enseignée automatiquement aux apprentis étant trop compliquée (et surtout dangereuse) pour la majorité des Jedi.

Forme I
C'est la première Forme à avoir été développée, longtemps avant la Guerre des Sith. Alors que les Jedi se battaient encore à l'épée, la découverte du sabre laser remplaça la lame de métal par un rayon énergétique. C'est alors que les Jedi se mirent à développer les Formes, en commençant par la Forme I, dérivée des combats à l'arme blanche. On y retrouve les bases des attaques, parades, ainsi que du ciblage des zones du corps.

Cette Forme, d'une simplicité extrême, est apprise de tous les apprentis pendant leurs premières années d'apprentissage. Elle n'est plus pratiquée par aucun Jedi, sauf comme entraînement pour les apprentis.

Forme II
Technique très ancienne qui conjugue élégance et dextérité. Maîtriser la Forme II est le raffinement ultime du combat au sabre laser. Très efficace en combat sabre/sabre, elle a été ?%ù?çue dans ce but pendant la Guerre des Sith, lorsque les Jedi affrontaient ces derniers. Le combat sabre/sabre ayant disparu au profit du combat sabre/blaster, cette technique est très rarement utilisée par les padawans.

Forme III
Réponse des Jedi face à la propagation à travers la galaxie des blasters. Assez récente comparée aux Formes I et II, la Forme III fut développée pour détourner les lasers de blasters. Etant à l'origine une technique d'entraînement, la Forme III est devenue au fil du temps une Forme complète, possédant ses propres variantes et préférences. Elle résume parfaitement la philosophie pacifique des nouveaux Jedi : essentiellement défensive, elle utilise le moins possible d'attaques. Ses parades se font toutes en tournant le sabre sur un cercle imaginaire situé devant le Jedi, contrairement à la Forme II qui utilise des battements. La Forme III permet une protection améliorée de son utilisateur grâce à un style caractérisé de mouvements brefs et efficaces qui exposent un minimum de zones du corps. Le cho sun est un des mouvements préférés des Jedi de Forme III.

Forme IV
C'est la Forme la plus acrobatique des Sept, et aussi la plus spectaculaire : elle exploite au maximum les capacités des Jedi à courir, sauter, etc. Maîtriser la Forme IV implique de connaître toutes les ressources que dispense la Force, ce qui permet de dépasser ses limites physiques. Un combat sabre/sabre où les combattants utilisent la Forme IV est véritablement époustouflant, empli de mouvements élaborés.

Forme V
La Forme V fut développée parallèlement à la Forme IV pour répondre au besoin grandissant de puissance des Jedi. Les Maîtres qui considéraient la Forme III comme trop défensive mirent au point la Forme V : un Jedi de Forme III pouvait être invincible, sans toutefois être en mesure de vaincre ses ennemis.

La Forme V se concentre sur les mouvements d'attaque et leur puissance et sur comment bloquer un tir de blaster, et transformer ce mouvement défensif en mouvement offensif, en déviant délibérément le tir vers l'adversaire. Cet intérêt pour l'accroissement de pouvoir et de puissance caractérise la philosophie de la Forme V que certain Jedi résument par la maxime "la paix par une puissance de feu supérieure". Pour certains Jedis, la Forme V représente une discipline digne et apte à répondre à toute menace, pour d'autres, elle représente la domination des autres, ce qui lui confère un aspect dangereux.

Forme VI
Développée au temps de la chancellerie de Palpatine, la Forme VI correspond à l'entraînement standard des Jedi. Cette Forme privilégie une modération globale et respecte la quête des Jedi pour l'harmonie et la justice sans avoir recours à l'exercice du pouvoir. Egalement appelée "Forme des diplomates", elle exige moins d'effort physique que toutes les autres Formes, permettant de mieux se consacrer au développement de compétences telles que : la perception, la négociation, la stratégie politique, etc. C'est pour cela que certains Maîtres d'autres Formes considèrent la Forme VI comme trop peu exigeante.

En pratique, la Forme VI est une combinaison des Formes I, III, IV et V. Elle a un statut particulier puisque les apprentis étudient environ deux ans chaque Forme alors qu'ils passent une dizaine d'années à l'étude et à la maîtrise de la Forme VI, considérée comme essentielle, à même titre que la Forme I. Elle correspond bien au rôle moderne des Jedi dans la galaxie où un Chevalier trop entraîné au combat martial peux se retrouver incapable de résoudre un conflit politique complexe.

Forme VII
Discipline ultime du combat au sabre laser, cette Forme, très récente, est la plus difficile et exigeante des Formes mais confère à celui qui la maîtrise des aptitudes fantastiques. Cette Forme, d'une puissance dépassant largement celle de la Forme V, nécessite de s'approcher des techniques Sith, ce qui risquerait de faire basculer certains Jedi dans le Côté Obscur de la Force : c'est pour cela qu'elle est réservée aux Maîtres Jedi les plus puissants et expérimentés. En effet, un Jedi de Forme VII puise son énergie dans ses émotions, ce qui peut être dangereux pour un Jedi lors d'un combat. C'est à cause de cette dangerosité que la Forme VII est la seule Forme à ne pas être enseignée aux apprentis. Il existe donc des Instructeurs de Forme VII qui permettent aux Jedi qui le veulent, et le peuvent, de l'apprendre. Mace Windu était lui-même Instructeur de Forme VII.

La Forme VII permet des mouvements audacieux et directs, utilisant plus l'énergie cinétique que ceux de la Forme V, mais donc l'apparence n'est pas aussi élaborée que ceux de la Forme IV. Submergeant l'adversaire de suites d'attaques saccadées et décousues, la Forme VII est très imprévisible durant un combat. Cette caractéristique rend également l'exécution de ses mouvements bien plus ardue que ceux gracieux et liés de la Forme IV. C'est dans la Forme VII que l'ont trouve le plus de mouvements Jedi avec la Forme IV : le shun, par exemple, est beaucoup utilisé par les Jedi de Forme VII, étant particulièrement en accord avec la techniques de cette Forme d'utiliser l'énergie cinétique.
Enfin, la Forme VII implique un apprentissage permanent, réduisant encore le nombre de personnes capables de maîtriser cette Forme, peut nombreux étant ceux qui pouvaient acquérir la maîtrise nécessaire pour faire progresser cet art.
Maître Windu est un des rares Instructeurs de Forme VII existant. Il pratique la Forme VII avec une dextérité incroyable ce qui en fait un des meilleurs combattants au sabre de tout l'Ordre.

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Exercices

- les exercices d'apprentissage basiques sont enseignés aux jeunes apprentis n'ayant pas encore atteints le statut de padawan : un casque à visière opaque sur la tête, l'apprenti doit, avec un sabre d'entraînement à lame de faible puissance (ne pouvant pas découper la chair), sentir la Force et faire ricocher les tirs lasers de droïdes d'entraînement Marksman-H.

- les dulons sont des exercices développés à l'intention des padawan, et plus spécialement en vue de leurs épreuves de passage au rang de Chevalier Jedi : les dulons exercent non seulement la technique du padawan mais également son imagination : dans un dulon, l'ennemi est imaginaire, le padawan enchaînant des attaques et parades tout en imaginant les réactions possibles de l'ennemi.

- les vélocités sont pratiquées entre Chevaliers avec pour but de réduire leurs temps de réaction en se servant de la Force pour dépasser ses limites physiques : comme son nom l'indique, le principe de la vélocité est de faire un enchaînement, prévu à l'avance entre les deux Chevaliers, le plus rapidement possible. Les Jedi accélèrent simultanément leur vitesse d'exécution de l'enchaînement jusqu'à ce qu'un des deux Jedi déclare ne plus pouvoir continuer en criant "Solah !" (signifiant "cela suffit !").
Malgré le fait que le Jedi ayant déclaré forfait ait "perdu" et l'autre "gagné", dans une vélocité, il n'existe pas de vrais gagnant ni perdant : le but est, pour les deux Jedi, de dépasser leurs limites physiques en laissant la Force couler en eux, une vélocité est tout sauf une compétition.

- les kai-kan sont réservés aux Maîtres Jedi expérimentés pour leur difficulté : le but d'un kai-kan est de reproduire à la perfection les duels mythiques de l'histoire de l'Ordre. Les deux Jedi les exécutant doivent donc apprendre par coeur les enchaînements pour les reproduire avec précision.

Les exercices d'entraînement basiques servent à apprendre le maniement du sabre laser, alors que vélocités et dulons préparent le Jedi aux différentes facettes du combat réel. Le kai-kan, lui, est le perfectionnement ultime : en imitant les grands Jedi du passé, le Maître essaie de s'en inspirer pour ses propres combats.

Les coupes

- sun djem: destruction du sabre laser.
Le sun djem (qui signifie "désarmement") était un objectif des Maîtres de Forme I puisque la destruction de l'arme de l'adversaire pouvait apporter la victoire sans causer de blessures, ce qui est toujours le souhait d'un Jedi. Mais, les progrès qu'apporta la Forme II en matière de technique de combat rendit obsolète l'utilisation du sun djem : les combattants étaient entraînés à éviter que leur arme ne soit saisie ou endommagée.

- cho sun : coupe du bras armé
Le cho sun (qui signifie "démembrement") consiste à couper tout le bras armé de l'adversaire : c'est un mouvement qui ne possède pas la précision et l'élégance du cho maï mais qui est souvent utile lors d'une attaque surprise ou quand il est impossible de prendre quelque risque que ce soit. C'est un mouvement typique de la Forme III.

- cho mok : coupe d'un membre non armé, à la différence du cho sun
Le cho mok (qui signifie "mutilation"), désigne le fait de couper la jambe ou tout autre membre non armé (tel les lekku chez certaines races).

- shiim : tout type de blessure non mortelle infligées avec la lame du sabre
Botte peu convaincante (en fait, simple entaille), le shiim est considéré comme inférieur à d'autres bottes pouvant mettre un terme décisif à un duel. Elle est utilisée lors d'un duel contre un puissant adversaire.

- saï cha : décapitation
Le saï cha, qui vient de "saï" : séparer, et "cha" : tête, n'est utilisé par les Jedi que lorsque la bataille est particulièrement meurtrière et menaçante, ou que l'adversaire est considéré comme extrêmement dangereux, même vis-à-vis d'un Jedi parfaitement entraîné.

- shiak : blessure infligée avec la pointe du sabre
La tradition Jedi considère le shiak comme une méthode honorable pour infliger des blessures profondes car, en contrepartie, elle cause des dégâts peu visibles sur le corps de l'adversaire. Le shiak témoigne de la vivacité de la Force en exprimant le respect d'un Jedi pour son adversaire.

- dun möch : domination de l'esprit de l'adversaire
Le dun möch n'est pas, à proprement parler, un mouvement ou une blessure, mais une technique employée par les Sith pour démoraliser l'adversaire et essayer de le faire pencher du Côté Obscur à coup de mots railleurs mettant en lumière ses doutes et ses faiblesses.

- cho maï : coupe de la main armée
Un cho maï supprime instantanément à un adversaire la possibilité d'utiliser son arme mais sans le tuer, ce qui en fit un des mouvements favoris des Jedi. La précision due au fait de ne trancher que la main est considérée comme un témoignage de supériorité technique dans la maîtrise du sabre laser.

- saï tok : bissection du corps de l'adversaire
Le saï tok, venant de "saï" : séparer, et "tok" : corps, est considéré par les Jedi comme une forme de massacre, une profanation qui doit être évitée et n'être utilisée qu'en tout dernier recours. Cela est du au fait que les Jedi assimilent le saï tok au désir des Sith de détruire l'adversaire, alors que l'objectif d'un Jedi est de surmonter le danger que représente l'ennemi, et non la haine ou le souhait de sa destruction. L'extrême sauvagerie du saï tok est uniquement autorisée contre les droïdes de combat.